Salaberry-de-Valleyfield aura accès à des conseils scientifiques

De gauche à droite : Simon Barnabé : Titulaire de la Chaire de recherche municipale des villes durables à l'UQTR – conseiller scientifique en chef de Victoriaville et 1er conseiller scientifique en chef nommé dans une ville québécoise, Nicholas Fecteau : Professionnel de recherche à la Chaire de recherche municipale des villes durables à l’UQTR, Julie Dirwimmer : conseillère stratégique - relation science et société au Fonds de recherche du Québec, Miguel Lemieux : maire de Salaberry-de-Valleyfield, Jean-Olivier Goyette : Directeur scientifique, CRABE – Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes de l’Université du Québec en Outaouais, Jean-François Giroux : Conseiller municipal, Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Manon Bernard : Directrice générale, Ville de Salaberry-de-Valleyfield et Julie Lafortune : directrice exécutive, CRABE – Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes de l’Université du Québec en Outaouais.

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield bénéficiera maintenant des services de conseil scientifique, grâce à un partenariat établi avec le CRABE – Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes de l’Université du Québec en Outaouais. 

La science au service des enjeux environnementaux | Le CRABE – Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes de l’Université du Québec en Outaouais a pour objectif d’accompagner les gouvernements, les secteurs privé et financier et les autres acteurs de la société québécoise sur les questions de biodiversité et d’adaptation à la crise environnementale. « Dans le contexte actuel des changements et enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés, la Ville a un besoin grandissant d’accéder à des connaissances et des expertises scientifiques, pour orienter et soutenir nos décisions et nos actions. Le CRABE, qui a également accès à un réseau de chercheurs et d’experts variés, représentait donc un partenaire de choix pour assurer ce rôle de conseil scientifique », explique le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.

Sous la direction scientifique des professeurs Jérôme Dupras et Jean-Olivier Goyette, le CRABE aura pour mandat de déterminer les thématiques prioritaires en collaboration avec la Ville et établir un plan de travail pour y répondre, de fournir des conseils et des avis à la Ville sur la base des informations scientifiques disponibles et de répondre à toute autre question en lien avec les thématiques prioritaires identifiées. Ces thématiques pourraient notamment concerner les changements climatiques, la biodiversité, les forêts urbaines, l’intégration d’enjeux environnementaux dans le cadre de projets d’infrastructure majeurs, la mobilité et le transport durable, etc.

« Cette collaboration représente une volonté commune du CRABE et de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield de renforcer les liens entre la science et les processus décisionnels, par l’entremise du conseil scientifique. Les municipalités sont confrontées à des enjeux multiples et complexes au quotidien, tout comme elles sont des acteurs-clés en matière de préservation de la biodiversité et d’adaptation aux changements climatiques. Il est donc déterminant que le secteur municipal puisse se baser sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles afin de soutenir et renseigner ses prises de décisions, et le CRABE souhaite contribuer activement en ce sens », souligne Jean-Olivier Goyette, directeur scientifique du CRABE.

« Ce partenariat est un bel exemple du monde universitaire qui aide les municipalités à bien s’outiller lors de leur prise de décisions. C’est la science au service de la population », affirme pour sa part la rectrice de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), Murielle Laberge. Je suis convaincue que grâce à cette collaboration entre le CRABE et la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, nous pouvons faire une différence significative et positionner l’UQO comme un acteur clé pour faire face à la crise de l’effondrement de la biodiversité. Nous pouvons inspirer un changement positif, non seulement ici au Québec, mais ailleurs dans le monde. Nous avons l’occasion unique de montrer que l’innovation, la science et la coopération peuvent nous guider vers un avenir durable. »

« Le Québec fait figure de pionnier en matière de conseil scientifique municipal et grand merci à Salaberry-de-Valleyfield et à l’UQO de se lancer dans l’aventure. Nous avons ici un nouveau format de conseil scientifique auprès des villes, soit un partenariat sur le conseil scientifique entre un centre de recherche et une ville. Le CRABE de l’UQO est d’ailleurs un choix logique avec sa mission de mobiliser des connaissances scientifiques vers les gouvernements politiques et de proximité avec une équipe de chercheurs bien présents sur le terrain et surtout réseautés, qui se partageront les avis scientifiques et les mobilisations d’experts », ajoute Simon Barnabé, conseiller scientifique en chef de Victoriaville et premier conseiller scientifique en chef nommé dans une municipalité québécoise.

« Face aux changements climatiques, jamais les administrations municipales n’auront autant été sollicitées pour garantir un avenir équitable pour tous. Je suis ravi de constater que Salaberry-de-Valleyfield anticipe ses besoins en se dotant d’un conseil scientifique relié au CRABE, un organisme de recherche que le Fonds de recherche du Québec soutient depuis 2024, et qui saura mobiliser les expertises dans tous les domaines autour des enjeux environnementaux de la ville », conclut Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec.

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