PSPP dénonce l’iniquité du prix de l’essence et la pression sur les ménages à faible revenu

Paul St-Pierre Plamondon et Joël Arseneau

Dans une publication sur les réseaux sociaux, le chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, est revenu sur le sujet de l’iniquité du prix de l’essence entre le Québec et les provinces.

Il a réitéré les options s’offrant au gouvernement du Québec pour s’attaquer à l’écart nuisible pour la productivité et le coût de la vie depuis l’abolition de la taxe carbone dans les provinces canadiennes par le gouvernement libéral de Mark Carney. Le chef péquiste a également rappelé, à juste titre, que les citoyens des régions sont les premiers à vivre l’absence de choix en matière de transport collectif.

Monsieur St-Pierre Plamondon a aussi souligné l’historique de sa formation politique en la matière, dès 2018, notamment sur la lutte à la fixation des prix par des cartels de l’essence.

« À qui le prix élevé des commodités comme l’essence fait-il le plus mal ? Aux ménages qui ont de la misère à joindre les deux bouts, bien sûr. En clair, les taxes sur l’essence ne sont pas progressives, elles affectent surtout les personnes dont les finances sont précaires, mais qui doivent pour autant se déplacer. Le fait de les taxer ne fera pas en sorte qu’elles vont soudainement s’acheter un véhicule électrique, parce qu’elles n’en ont tout simplement pas les moyens. Le fait de les taxer ne les fera pas non plus davantage prendre les transports collectifs, lorsque cette offre de transport collectif est insuffisante ou inexistante : c’est particulièrement le cas à l’extérieur des grands centres et dans nos régions. Appauvrir tous ces citoyens n’entraînera pas de changements, seulement de la colère. C’est pour ces raisons que le Parti Québécois s’est également attaqué aux prix et à l’absence de concurrence dans certains secteurs de l’alimentation : tout le monde doit se déplacer pour aller travailler, tout le monde doit manger. Des taxes uniformes sur ces besoins essentiels affectent surtout les ménages les moins favorisés. C’est d’ailleurs dans cette même logique de protection des moins nantis que nous nous sommes opposés aux baisses d’impôts de la CAQ : il s’agissait essentiellement d’un cadeau très coûteux aux plus riches, sans que cela n’aide substantiellement la classe moyenne et les plus démunis de notre société », écrit notamment PSPP.

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