Deuxième extrait après la sensuelle Avalanche, Feu de paille annonce un disque attendu à l’hiver 2026. En 3 minutes 22, Marco Ema signe une pièce indie folk à la fois intime et libératrice, une invitation à lâcher prise devant ce qu’on ne peut contrôler. Avec sincérité et sans filtre, il y dépose ses réflexions sur la peur de vieillir, de mourir, le temps qui file, la f.o.m.o. et le besoin de bien faire, tout en embrassant la beauté d’accepter les zones grises de l’existence.
« J’ai écrit cette chanson vraiment rapidement sans me poser de questions. C’est probablement ma chanson la plus honnête ». C’est aussi l’une des pièces qu’il a le plus de mal à chanter, et qu’il considère comme faisant partie d’un processus de deuil.
Soutenu par Cédrik St-Onge (coréalisation, arrangements, guitare électrique, guitare acoustique, wurlitzer, percussions, basse, lapsteel, synthétiseur, orgue, chœurs), Raphaël Laliberté-Desgagné (pedal steel), Gabriel Lapointe (batterie, percussions), Flavie Melançon (voix), Benoît Parent (prise de son), Valentin Ignat (mixage) et Marc Thériaultdu Lab Mastering, Marco Ema brille ici à la composition, à l’écriture, à la coréalisation et aux arrangements, en plus d’imprimer son timbre décontracté et ses talents de multi-instrumentiste (guitare classique, guitare électrique, basse, piano) sur Feu de paille.
Des fois faut pas trop y penser
On va tous finir dans un brasier
Un feu de paille même si ça dure pas
Ça touche les gens le temps que c’est là
Y’a tellement d’hommes qui parlent fort
Des crises de cœur au moindre effort
À quoi ça sert toute cette colère ?
J’fais de la musique, j’espère que ça fait l’affaire
Marco Ema se produira dans la métropole à quelques occasions au cours des prochains mois :
20 septembre : Café Bistro du Village, Saint-Mathieu-du-Parc
25 septembre 2025 L’Esco, Montréal — vitrine dans le cadre de POP Montréal
Feu de paille – nouvel extrait offert dès maintenant
À propos de Marco Ema
Originaire de Thetford Mines, Marco Ema est un auteur-compositeur-interprète à l’esthétique indie pop-rock à la fois attachante, nostalgique et un brin irrévérencieuse. Son univers singulier séduit rapidement : il remporte Ma première Place des Arts et se hisse en finale du Festival international de la chanson de Granby en 2017. Depuis, son parcours est jalonné de reconnaissances : deux nominations au GAMIQ dans la catégorie Album indie-rock (2021, 2024) et une mise en lice pour le Prix Félix-Leclerc de la chanson en 2024.
En 2021, il fait paraître un premier album remarqué, Où nos corps s’en vont mourir. Cette œuvre dense et coming-of-age, réalisée par le multi-instrumentiste Simon Pedneault (Lou-Adriane Cassidy, Tire le Coyote), révèle un artiste complet à la fine plume et aux influences assumées. C’est à l’automne 2023 que Marco fait paraître Anyway, Mommy Love, un second album réalisé de nouveau par Simon Pedneault, où l’intime prend des allures de fresque cinématographique. Soutenu par une tournée de plus de 40 représentations au Québec et en Europe, Marco Ema orchestre un dernier tour de piste sous forme de célébration pour clore en beauté le cycle d’Anyway, Mommy Love : Le Gala des Ema, avec artistes invité·es. Il profite de ce moment pour annoncer qu’il s’exile à la campagne pour y cultiver… des potirons.
Dans ce terreau inattendu, Marco fait germer de nouvelles chansons. Il en dévoile une première récolte à l’été 2025 et prépare la cueillette finale pour l’hiver 2026, s’engageant pour la première fois à la coréalisation, aux côtés de son ami et acolyte Cédrik St-Onge(Étienne Coppée, Vendôme, Aswell, Luan Larobina).
