Longueuil a terminé les travaux de remplacement du troisième et dernier dégrilleur au Centre d’épuration Rive-Sud (CERS), une opération qui s’est déroulée du 30 janvier au 13 février.

L’usine, mise en service il y a 30 ans, desservant les villes de Boucherville, Brossard, Longueuil et Saint-Lambert en matière d’assainissement des eaux, est maintenant pourvue de trois nouveaux équipements pour retirer les plus gros débris présents dans les eaux usées.

Des travaux réussis : de nouveaux équipements nécessaires

« Ces nouveaux dégrilleurs améliorent la fiabilité des opérations au CERS puisqu’ils réduisent les risques de bris imprévus à l’étape de pré-traitement des eaux usées », a précisé la mairesse de Longueuil et présidente du comité exécutif de l’agglomération, Catherine Fournier. 

« Ces travaux s’inscrivent également dans la foulée de l’augmentation prévue des investissements liés à la Stratégie de l’eau de Longueuil, et qui seront mis en œuvre dans les prochaines années pour maintenir des services de qualité et mieux protéger l’environnement. Au total, plus d’un milliard de dollars sur un horizon de 10 à 15 ans devront être investis dans les différentes infrastructures en eau de l’agglomération », a poursuivi Catherine Fournier.

Longueuil limite les répercussions sur l’environnement : moins de 10 % de la quantité d’eau totale prévue déversée au fleuve

Compte tenu du risque de surverse occasionné par la réduction de la capacité de traitement pendant chacun des remplacements des dégrilleurs, la Ville a obtenu un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) pour la réalisation des travaux à des périodes données, soit à des périodes jugées moins dommageables pour la faune, et situées entre le 1^er novembre et le 1^er mars. La Ville s’était aussi engagée à déclarer, comme elle le fait habituellement, les surverses d’eaux usées au fleuve.

Malgré une météo instable et des pluies significatives reçues durant les travaux (c’est-à-dire 68 mm de pluie les 11 et 12 novembre 2022 et plus de 40 mm les 8 et 9 février 2023 qui ont entraîné une fonte précipitée des neiges), c’est seulement 7 % de la quantité d’eau maximale envisagée qui a été déversée, soit 22 155 mètres cubes. En effet, fondé sur l’historique des données et les capacités de traitement d’un dégrilleur, un potentiel maximal de 100 000 mètres cubes par période de travaux avait été estimé.

« Les trois phases de travaux se sont déroulées comme prévu grâce à la collaboration soutenue de la population qui a fourni les efforts nécessaires pour réduire sa consommation d’eau durant chacune des périodes de travaux, de même qu’à la rigoureuse planification de nos équipes, et ce, malgré les défis imposés par des conditions météorologiques exceptionnelles liées aux changements climatiques, qui expliquent les débordements mesurés. Le tout a malgré porté fruit et ces opérations furent un succès. Cela rappelle néanmoins l’importance d’augmenter, à terme, la capacité du CERS afin d’accroître la résilience de nos infrastructures en contexte de crise climatique et ainsi limiter au maximum les débordements au fleuve dans l’avenir », a précisé Catherine Fournier.  

Bien que la période de travaux soit terminée, la mise en service et la période de rodage des nouveaux équipements se poursuivent au cours des prochains jours.

Pour plus d’information entourant les travaux et les investissements à venir en matière de gestion des eaux, consultez le site Internet de la Ville.