L’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent a été consultée par le comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités à Ottawa. La mairesse de Contrecœur, Maud Allaire, a pris part à la conversation pour témoigner des enjeux d’érosion des berges sur le territoire.
Lors de sa participation aux consultations sur l’impact de la navigation commerciale sur l’érosion des berges, l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent (« Alliance des villes ») a insisté sur l’importance de financer la réfection des infrastructures pour protéger les berges du fleuve Saint-Laurent et d’étudier plus en profondeur le phénomène de l’érosion.
« La dégradation alarmante des infrastructures fédérales de protection contre l’érosion construites dans les années 50 à 70 rend vulnérables les communautés, comme Contrecœur, situées le long du fleuve Saint-Laurent », explique Mme Maud Allaire, mairesse de Contrecœur, invitée par l’Alliance des villes à venir témoigner de sa réalité lors de la séance tenue par le comité permanent le 14 novembre.
« En tant que coalition de maires et mairesses préoccupés par les changements climatiques et la résilience des infrastructures riveraines, donner une voix aux municipalités membres de l’Alliance des villes est une priorité pour nous. Cela permet aux décideurs publics de mieux comprendre la réalité vécue sur le terrain », se réjouit M. Gino Moretti, vice-président de l’Alliance des villes et maire de Saint-Anicet.
La croissance de l’érosion est un enjeu de sécurité publique, d’environnement et de qualité de vie, les municipalités sont donc responsables de se mobiliser dans l’intérêt de leurs citoyens. « Malgré nos ressources limitées, nous héritons du problème », se désole la mairesse de Contrecœur. « Pour notre région, cela représente des investissements potentiels d’au moins 35 millions $ que nous demandons au gouvernement fédéral de prendre en charge ».
L’érosion des berges est accentuée par les changements climatiques et la croissance des évènements météorologiques extrêmes comme les tempêtes, les inondations et les épisodes de gel-dégel, des phénomènes dont la fréquence augmente au cours des dernières années.
« Chaque dollar investi en amont va permettre de réduire les dépenses d’urgence qui devront être réalisées lorsque les désastres naturels liés aux changements climatiques vont survenir, c’est donc un bon investissement pour le gouvernement fédéral », rappelle Mme Allaire.
À propos de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent
L’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent est une coalition binationale de maires du Canada et des États-Unis et d’autres représentants locaux travaillant à favoriser la protection et la restauration des Grands Lacs et du Saint-Laurent. La mise en commun de leurs efforts sur le plan environnemental, social et économique permet aux gouvernements locaux de mieux protéger cette ressource rare et inestimable qui représente environ 20 % de l’approvisionnement mondial en eau douce de surface, qui alimente en eau potable plus de 40 millions de personnes et qui est au cœur de notre économie régionale.