Le Parti Québécois met au défi la CAQ de demander une enquête publique sur SAAQclic

Pascal Paradis, député, et Joël Arseneau, porte-parole du Parti Québécois en matière de Transport. - Courtoisie Assemblée Nationale du Québec

Le porte-parole du Parti Québécois en matière de Transport, Joël Arseneau, ainsi que le député Pascal Paradis, mettent au défi les députés régionaux de la CAQ de demander à leur gouvernement de déclencher une enquête publique sur le scandale SAAQclic et la transition numérique dans la foulée des dépassements de coût de 500 M$. « Le départ du ministre de la Cybersécurité et du Numérique ne suffit pas : tous les députés caquistes qui ne dénoncent pas ce scandale, qui continue de prendre de l’ampleur, renient par leur silence une promesse phare de la CAQ lorsqu’elle était dans l’opposition », croit Joël Arseneau. 

 EN BREF 

  • Le Parti Québécois dénonce le mutisme des députés caquistes sur le fiasco SAAQClic ; 
  • Plus de 500 M$ d’argent public ont été gaspillés. 

Le rapport de la Vérificatrice générale du Québec, publié la semaine dernière, a révélé des dépassements de coûts de plusieurs centaines de millions de dollars dans le développement de la plateforme SAAQclic. Après avoir nié jusqu’à ce matin toute responsabilité, le ministre de la Cybersécurité et du Numérique a été démasqué à la suite des révélations de différents médias et des questions répétées du Parti Québécois, puisqu’il était au courant au moins depuis 2022 du fiasco. Tout indique que le premier ministre lui a demandé sa démission hier. 

« Quelle est la responsabilité du ministre des Transports de l’époque, François Bonnardel ? Qu’a fini par savoir la ministre des Transports actuelle, Geneviève Guilbault ? Comment la présidente du Conseil du Trésor a-t-elle pu laisser passer 500 M$ en dépassement de coûts sans s’en rendre compte ? Toutes ces questions demeurent en suspens malgré la démission d’Éric Caire. Il faut aller au bout de ce scandale, le seul moyen est le déclenchement d’une enquête publique qui fera la lumière sur la situation », affirme Joël Arseneau. 

L’élu péquiste a par ailleurs dénoté que le gouvernement n’a pas laissé le ministre Bonnardel répondre à sa question, hier matin. 

Enfin, c’est tout le gouvernement de la CAQ qui portera le fardeau du scandale si les élus régionaux restent muets, croit Pascal Paradis. 

« Qui ne dit mot consent ! La CAQ s’est fait élire en promettant une enquête publique sur les contrats informatiques, la situation est la même. Les élus caquistes des régions doivent se lever et je les mets au défi de le faire. Les citoyens s’attendent de leurs élus qu’ils tiennent parole », conclut le député péquiste. 

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