À l’approche des élections municipales du 2 novembre 2025, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) dévoile sa plateforme électorale municipale, qui propose des solutions concrètes aux candidat·e·s pour faire face à la crise de l’habitation.
Selon la SCHL, près de 100 000 nouveaux logements devront être construits chaque année d’ici 2035 pour résorber la crise de l’habitation, et ce uniquement au Québec. Face à ce défi, l’APCHQ appelle les municipalités en Montérégie à faire preuve de courage politique et à utiliser pleinement les nouveaux outils législatifs, notamment ceux issus du projet de loi 31, pour accélérer la densification et la mise en chantier de projets résidentiels partout au Québec.
Un appel à l’action pour les élu·e·s municipaux·ales
L’APCHQ rappelle que les municipalités sont en première ligne pour répondre à la crise de l’habitation. L’Association invite les candidat·e·s aux élections municipales à s’engager activement dans la mise en œuvre de politiques ambitieuses, durables et efficaces.
« Les élections municipales représentent une occasion unique de s’attaquer à la crise historique de l’habitation. En Montérégie, si les mises en chantier affichent une bonne dynamique, plusieurs freins subsistent : les délais liés aux comités consultatifs d’urbanisme (CCU), la taxation foncière et le manque d’investissements dans les infrastructures en eau ralentissent le développement résidentiel. Pour combler les futurs besoins en logement, il faudra du courage politique et de la vision. L’APCHQ invite les futur·e·s élu·e·s à mettre en place des solutions concrètes et novatrices », déclare l’APCHQ Montérégie-Suroit.
Dans sa plateforme, l’APCHQ propose plusieurs recommandations dont les suivantes :
- Investir massivement dans les infrastructures en eau potable afin de permettre la construction de nouveaux logements ;
- Réduire les délais d’émission des permis de construction en insufflant davantage d’agilité et de dynamisme entre les municipalités, les entrepreneur·e·s et les promoteur·rice·s ;
- Réformer la fiscalité municipale en mettant sur pause les redevances de développement car elles contribuent à l’inabordabilité des nouvelles habitations ;
- Mettre fin à la double taxation sur les terrains qui freine la construction résidentielle, alors que ces espaces pourraient être revalorisés pour répondre aux besoins en habitation.