La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) souligne aujourd’hui le Jour de deuil. Elle se joint aux représentants patronaux et syndicaux de son conseil d’administration pour honorer la mémoire des personnes décédées ou blessées au travail.
D’une seule voix, ils rappellent l’importance d’agir ensemble, en étroite collaboration, pour rendre les milieux de travail plus sains et sécuritaires. Les accidents du travail et les maladies professionnelles concernent toutes les Québécoises et tous les Québécois, qui sont unis derrière cette cause.
En effet, les lésions professionnelles n’affectent pas que les victimes. Elles touchent aussi leurs proches, leurs collègues et leur employeur. Les conséquences des accidents, qu’elles soient physiques, psychologiques ou même économiques, sont majeures. C’est pour cette raison que tous les acteurs du monde du travail font aujourd’hui front commun et invitent toutes les personnes à passer à l’action en collaborant à la démarche de prévention dans leurs milieux de travail.
Bilan statistique national 2022
Pour 2022, la CNESST déplore un total de 216 décès liés au travail. De ce nombre, 69 personnes ont perdu la vie lors d’un accident du travail et 147 personnes sont décédées des suites d’une maladie professionnelle.
Toujours en 2022, 161 962 lésions professionnelles ont été recensées, soit 12 150 maladies professionnelles et 149 812 accidents du travail.
Bilan régional 2022
Uniquement dans la région de Laval, 2 personnes ont perdu la vie lors d’un accident du travail. De plus, 8 personnes sont décédées des suites d’une maladie professionnelle. Nous déplorons ainsi 10 décès au total dans la région.
Toujours en 2022, dans la région de Laval, 9 650 personnes ont subi une lésion à la suite d’un accident du travail. De plus, 423 personnes ont été victimes d’une maladie professionnelle. Au total, 10 073 lésions professionnelles ont été recensées.
Les données nationales et régionales sont présentées dans le tableau en annexe.
Actions réalisées
Cette année, à l’occasion de ses activités de communication relatives au Jour de deuil, la CNESST diffusera à l’échelle de la province un message publicitaire à la télévision traditionnelle et numérique, du 10 au 28 avril 2023, de même que des messages sur les médias sociaux. Les drapeaux du Québec à l’Assemblée nationale ainsi qu’au siège social de la CNESST seront mis en berne le jour même pour l’occasion.
Pour mieux faire connaître cette journée importante, la CNESST invite la population québécoise à consulter le site Web jourdedeuil.com.
« Le Jour de deuil est un jour de commémoration historique, qui permet d’honorer la mémoire des personnes blessées ou décédées dans un accident du travail. Ce jour de deuil est aussi un rappel à la vigilance et à la collaboration des milieux de travail. La CNESST et ses partenaires misent sur la force du paritarisme et du dialogue social pour encourager la responsabilité partagée entre les employeurs et les travailleuses et travailleurs. Tous et toutes doivent concourir à la sécurité au travail. »
– Louise Otis, présidente du conseil d’administration de la CNESST
« Le Jour de deuil est une occasion de renouveler, comme société, notre engagement collectif à améliorer la santé et la sécurité en milieu de travail et à prévenir les blessures, les maladies et les décès. Derrière chaque statistique, il y a une personne, une vie perdue ou bouleversée à jamais. Ensemble, priorisons la prévention pour éviter de tels drames. »
– Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la CNESST Bref historique du Jour de deuil
En 2003, le Bureau international du Travail a décrété le 28 avril Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Puis, en 2010, l’Assemblée nationale du Québec a fait du 28 avril le Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail. Cet événement international est souligné dans plus de 70 pays à la mémoire des victimes d’accidents du travail.
La CNESST, votre porte d’entrée en matière de travail
La CNESST offre aux employeurs ainsi qu’aux travailleurs et aux travailleuses une porte d’entrée unique et une expertise intégrée en matière de normes du travail, d’équité salariale et de santé et de sécurité du travail. Sa structure de gouvernance est paritaire. Elle a notamment pour mission de gérer le Fonds de la santé et de la sécurité du travail, un fonds entièrement autofinancé dont elle est fiduciaire.