Vignette photo de gauche à droite :
Franck Barbier, Ingénieur agronome, agriculteur, Président fondateur de Planète Chanvre et Président de l’interprofession du Chanvre InterChanvre, Daniel Plouffe, Maire de Calixa-Lavallée, Adnane Boualem,
Directeur de recherche à l’INRAE Institute of Plant Sciences – Paris-Saclay, généticien et spécialiste mondial du sexage des plantes, Béatrice De Reynal,
Docteur en nutrition, Directrice générale de Nutrimaketing agence de tendances et d’analyses nutritionnelles, Martin Damphousse,
Préfet de la MRC et maire de Varennes, Arnaud Day,
Directeur Scientifique du laboratoire FRD (Fibre Recherche et Développement), Responsable Plateforme technologique FRD-lab, Caroline Coulombe, Présidente de la Société québécoise de développement de plantes industrielles (SQDPI), Nathalie Fichaux, Directrice d’InterChanvre et secrétaire générale de Construire en Chanvre, Philippe Lamarque, Architecte, Président fondateur de Wall’up et Président de Construire en Chanvre Nationale, Mario Lemay, Maire de Sainte-Julie, Isabelle Rénimel,
Docteure en biologie cellulaire et moléculaire spécialité biologie cutanée et fondatrice d’IK active et Stéphane Williams, Maire de Saint-Amable.
La MRC de Marguerite-D’Youville est fière d’annoncer la création d’une nouvelle filière de plantes industrielles à Sainte-Julie grâce à un partenariat conclu entre la France et le Québec.
L’implantation de celle-ci sur son territoire permettra la production de fibres textiles et éventuellement de biocarburants. Ces efforts de la MRC pour réduire les gaz à effet de serre à l’échelle de la province s’ajoutent à ceux entrepris par le gouvernement du Québec dans les dernières années.
Le Service de développement économique (SDE) de la MRC de Marguerite-D’Youville collabore avec des partenaires depuis plus de 10 ans au développement d’une culture de chanvre industriel à des fins de production de fibres textiles et à l’utilisation de diverses composantes de cette plante pour la production de biocarburants. Dès 2011, ce projet innovateur a été lancé par la MRC avec l’aide de différents acteurs du milieu, notamment Éthanol Greenfield (maintenant Greenfield Global), les entreprises Lassonde et Bonduelle, la Fédération des producteurs de grains du Québec ainsi que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
C’est toutefois grâce à la conclusion récente d’un nouveau partenariat dans ce domaine entre la France et le Québec, et menant à la création de la Société québécoise de développement des plantes industrielles (SQDPI) à Sainte-Julie que cette nouvelle filière a pris son envol.
Le préfet de la MRC de Marguerite-D’Youville et maire de Varennes, M. Martin Damphousse, s’est réjoui de cette annonce et de l’implication de plusieurs partenaires afin que cette nouvelle filière voie le jour dans la région, permettant ainsi une avancée majeure dans le secteur des énergies vertes.
« Dans les débuts du projet, la technologie restait à développer afin de maximiser l’utilisation de cette plante et aussi pour développer une chaîne de valeur pour ce nouveau marché. La SQDPI a apporté un souffle nouveau à la mise en place, sur le territoire québécois, de cette filière prometteuse. La production de plantes bio-industrielles a comme avantage de réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant la dépendance au pétrole et en diversifiant l’approvisionnement énergétique », a souligné M. Martin Damphousse.
La conclusion officielle de ce partenariat a été soulignée, le 20 avril dernier, lors d’un 5 à 7 réunissant une trentaine d’acteurs du milieu provenant du Québec et de la France, à l’hôtel de ville de Sainte-Julie.
« Le succès d’une telle initiative repose sur les précieux liens établis entre les producteurs de chanvre industriel et les transformateurs. Cette filière prendra forme au cours des prochains mois avec le développement de la société julievilloise. Parfois, il faut être patient, et surtout visionnaire, pour voir éclore ce genre de projet. Le SDE de la MRC a pu travailler avec des personnes et entreprises motivées à développer cette technologie qui contribuera au développement de l’économie québécoise dans le secteur agro-industriel. On ne peut que s’en féliciter et entrevoir un avenir prometteur pour cette filière dans notre région qui fait déjà figure de proue dans le développement des énergies vertes. », a conclu le maire de Sainte-Julie, M. Mario Lemay.
