La Ville de Beloeil est fière d’annoncer un premier projet d’aménagement biophile qui sera réalisé en 2023 au parc Jacques-Hébert, situé dans le District 7 des Bourgs.
Ce type d’aménagement consiste à offrir un accès à la nature en tant que pierre angulaire du bien-être et de la santé des individus et des communautés et qui favorise les aspects essentiels à la résilience, à la durabilité et à des écologies sociales saines.
« L’objectif de ce type d’aménagement, qu’on verra de plus en plus au cours des prochaines années ici et ailleurs, vise à augmenter la biodiversité et le contact de la nature en ville pour nos citoyens, tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre », souligne Madame Nadine Viau, mairesse de la Ville de Beloeil.
Ce parc fera donc l’objet d’efforts de verdissement et d’augmentation de la biodiversité tout en étant conçu pour être aménagé de façon à encourager la fréquentation du lieu avec du mobilier urbain répondant aux besoins des usagers. En ce sens, le parc contribuera par son aménagement à lutter contre les îlots de chaleur, à la captation des eaux pluviales, aux habitats pour la biodiversité et les pollinisateurs tout en présentant un aspect récréatif intéressant pour la population.
Parmi les actions prévues dans l’aménagement, on compte le contrôle des espèces exotiques envahissantes, la plantation d’arbres à grand déploiement, l’ajout de bordures arbustives, l’aménagement d’un sentier découverte dans le bassin de rétention, de nichoirs pour oiseaux ainsi que d’oasis pour monarques par l’ajout d’asclépiade. Il est également prévu que l’aménagement tienne compte de la réduction des émissions de gaz à effet de serre associée à l’entretien de l’espace vert.
La Ville de Beloeil tient à mentionner la contribution financière de la caisse Desjardins pour la réalisation de ce projet dans le cadre du 75e anniversaire de la Caisse Desjardins de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire.
Principes de l’aménagement biophile
Les aménagements biophiles permettent la rencontre de plusieurs objectifs, dont l’amélioration de notre résilience aux enjeux climatiques, l’optimisation de la gestion de l’eau en réduisant le ruissellement, la mise en valeur des espèces indigènes, et l’augmentation de la biodiversité pour notamment offrir des sites aux pollinisateurs et développer des habitats pour la petite faune et les oiseaux.
La gestion différenciée liée aux aménagements biophiles permet néanmoins d’apporter un contrôle des herbes indésirables, allergènes, ou envahissantes afin de favoriser la cohabitation des utilisateurs et des espèces végétales et animales qui pourraient s’y établir.
Deux autres espaces verts du territoire seront aménagés en 2023 selon ces principes d’aménagement biophile, soit le parc Roland-Comtois et la place Jean-Godin.